HISTORIQUE du Centre international d’Initiation aux Droits de l’Homme (CIDH)
L’histoire du Centre a commencé lorsque Lucienne SCHMITT, professeur de philosophie
à l’Ecole Normale de Sélestat choisissait de proposer un cours de morale aux étudiants.
Comme elle le disait le jour des 20 ans du CIDH : « j’ai cherché à vérifier les thèses sur
les notions de morale de Piaget ». Au départ informel, le CIDH était une simple
bibliothèque pour étudiants avant de s’ouvrir au public, multipliant les expositions et
permettant ainsi la diffusion des textes.
1982 : Dans le cadre des activités de l’Ecole Normale en philosophie et psychologie, et
après une longue éclipse, réapparition de la question de la morale à l’école.
De 1982 à 1984 : Constitution d’un groupe de travail de maîtres-formateurs.
Novembre 1989 : Création de l’Association pour le développement des Activités du
Centre des Droits de l’Homme – AACEDH avec ouverture à d’autres professions. Le
Centre intervient dans différents congrès sur le thème des Droits de l’Homme.
1990 : Parution du Jeu de simulation « Parcours en barbarie ». L’émission de télévision « Résistances » de France 2 est en partie tournée à la bibliothèque des Droits de l’Homme, alors hébergée à l’Ecole Normale.
1997 : Au vu du rayonnement de l’association et à l’instigation du Conseil Régional,
l’AACEDH devient le CIDH, Centre International d’Initiation aux Droits de l’Homme.
1999-2000 : Le CIDH devient Ecole associée du RESEAU UNESCO.
2000 à 2003 : Le CIDH obtient l’Agrément national d’association éducative
complémentaire de l’enseignement public (B.O. du 20/09/2001) et la reconnaissance de
sa mission d’utilité publique (B.O. du 03/09/2002).
2005 : Centralisation de tous les services Place du Marché aux choux (secrétariat et
archives). Renée WEBER (BES) directrice d’école, accepte la présidence.
2006 : Inauguration du « Chemin de la Mémoire et des Droits de l’Homme », projet
franco-allemand initié et porté par le CIDH.
2007-2014 : En partenariat avec des lycées, centres sociaux et autres, création et
utilisation d’outils dans et hors les murs – Le Centre devient un espace permanent
d’exposition et de conférence, avec animations, forums, ateliers et jeux d’initiation aux
Droits de l’Homme – Des groupes de travail se construisent pour des échanges
d’expériences, des mises en place d’interventions dans des classes, des associations,
des clubs etc.
International, le Cimade, le CCFD Terre solidaire et Cent pour Un. Ensemble, ils animent
avec leur spécificité et complémentarité, des animations comme la Fête de la fraternité
ou le Ciné club des droits de l’Homme un mardi par mois, en partenariat avec le cinéma
SELECT. créé en février 2018 pour le 70 è anniversaire de la Déclaration Universelle. La
prochaine Assemblée générale du CIDH aura lieu samedi 26 septembre 2020 à 9h 30 .

Constitution d’un centre de ressources: deux bibliothèques : 2500 ouvrages autour des
Droits de l’Homme – 700 ouvrages autour de la Mémoire des évènements de la seconde
guerre mondiale (le CIDH étant lieu de ressource sur le « Chemin de la Mémoire ») et
mise à disposition des supports de travail : documentation, locations d’expositions,
dossiers pédagogiques, jeux etc…
2012 -2018 – Un nouveau président : Georges STIRNEMANN, ancien directeur des
affaires sociales à la Ville de Colmar.
Avril 2018 – Un nouveau CA renouvelé est élu.
Novembre 2018 Une AG extraordinaire actualise les statuts avec une direction collégiale de 5 co-présidents qui se partagent les tâches : Annelise Mogultay, Béatrice Siebold, Christine Romanus, Christine Da Rui et Bernard Klingelschmidt .
Des journées de formation pédagogiques sur les droits de l’Homme sont organisées pour des enseignants du primaire et de la maternelle avec l’inspection départementale de l’Education Nationale.
Le CIDH a participé activement aux « fêtes de la solidarité manifestations organisées avec une vingtaine d’associations et collectivités du Centre Alsace en 2018 et 2019. Le CIDH a aussi participé en février 2018 à la création du collectif pour le respect des droits humains en Centre Alsace avec l’ACAT, Amnesty.